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le Monde de kikushiyo
30 mars 2013

Les amants passagers

Oui, j’ai souri, parfois, en regardant « Les amants passagers ». Je l'avoue, même si je n’en suis pas très fier, tellement ce film me désole. Je m’en veux d’aller systématiquement voir le dernier film de plusieurs réalisateurs dont j’ai la  filmographie gravée au fer rouge dans un petit coin de ma tête. C’est comme la drogue ou l’alcool je suppose, j’ai beau me dire : « allez, tu ne retrouveras plus le paradis perdu, c’est terminé. » Et pourtant, j’y retourne. J'appréhende, mais j'y retourne. C’est le cas pour les Woody Allen, Pedro Almodovar, Quentin Tarantino. C’était le cas pour Chabrol.

les amants passagers

Souvent, je sors de la séance et je suis désolé, pour ne pas dire dépité. Je reconnais que le plaisir peut parfois être là aussi, ne dénigrons pas tout. En effet, Tarantino m’a ravis avec « Inglourious basterds », et puis plus récemment le fameux « Django unchained ». Il faut que je m’y fasse, Almodovar ne fera plus « Matador », ni « Attache-moi », encore moins « Femmes au bord de la crise de nerfs » ou « Kika » et « Talons aiguilles ». Tout cela, c'est terminé… (Snif !). Si tu lis ces quelques lignes Pedro, arrête-toi tant qu’il est encore temps. Ne fais pas le film de trop.

Espérons que ce film de trop ne soit pas « Les amants passagers ». Comment pourrait-on résumer ce film ? Disons que pour commencer, le réalisateur fait, dès la première séquence, un petit clin d’œil à ses amis Antonio Banderas et Penelope Cruz. Ils sont sur le tarmac de l’aéroport d’où va partir l’Airbus de la Peninsula, compagnie aérienne déjantée. Une séquence de la disparition d’un portable dans des bagages et puis exit le binôme Banderas/Cruz.

Pas toujours sympa avec les PNC l’ami Pedro. En tout cas pendant que les hôtesses dorment, les stewards boivent à n’en plus finir Tequila sur Tequila, s’envoient en l’air avec le commandant de bord et sucent le copi à l’occasion. Les professionnels apprécieront. J’ai ri quand Almodovar sort les « grosses ficelles » sur les « clichés » du Stew homo : Le sérieux de rigueur, présentation de la sécurité, le gilet de sauvetage, « tirez sur la ficelle, soufflez dans le tuyau. » Voilà, voilà, voilà…

Et pour couronner le tout, la chorégraphie qui, sans aucun doute, sera reprise chez Michou, où les trois Stew version Village People se déhanchent sur "I’m so excited" des Pointer Sisters. C’est repris dans la bande annonce.

On va apprendre que l'avion a un problème technique qui va le contraindre d'attendre une plage d'atterrissage en tournant au-dessus de Tolède.

Et les femmes ? Et bien ce n'est pas brillant. Mais de cela, on a l'habitude avec Almodovar. Hystériques, elles reçoivent des gifles pour se taire. Sont troublées par le dessin d'un membre masculin. Enfin, c'est droguées à la Mescaline qu'elles vivront l'extase sexuelle (façon : "alors, heureuse ?" avec la cigarette au bout des lèvres et tout et tout).

Quoi d’autre ? Ah oui, une voyante qui va perdre sa virginité en plein vol sur (et non avec) un pauvre gars qui dormait et qui n’a rien demandé à personne (ne serait-ce pas la banalisation d'un viol?? d'autant qu'il était drogué).

Un petit conseil, plutôt que de perdre votre temps à aller voir ce film, louez vous un bon vieux.... Almodovar !

30 mars 2013

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